Résumé :
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La banque remplit une multitude de fonctions, traditionnellement, son activité consiste à transférer des passifs exigibles à vue ou à court terme en actifs illiquides en raison de sa distribution et détention des crédits. L'exercice de cette mission, place la banque au confluent d'une grande variété de risques, et gérer ces risques fait partie intrinsèquement de son métier. Le risque de liquidité représente l'un des risques majeurs, auxquels une banque commerciale est confrontée, il correspond à l'incapacité de s'acquitter efficacement aux engagements à court terme. La mise en place des techniques et des outils plus pertinents et plus dynamiques, est indispensable pour promouvoir la sécurité et la maîtrise des différents risques bancaires, notamment le risque de liquidité. A cet effet, la gestion Actif-Passif, aussi dénommée l'ALM (Assests Liability Management), est une pratique développée, qui a pour objectif d'estimer et de piloter l'équilibre entre les ressources et les emplois, en optimisant la rentabilité et le risque engendrés par les opérations de bilan et de hors-bilan. L'ALM utilise la méthode des gaps, ainsi que le calcul des indices de liquidité, tel que l'indice de transformation et le coefficient de liquidité, dans le but de quantifier le risque de liquidité. Cette gestion est conditionnée par des contraintes réglementaires précises, qui ont pour objectif la garantie du bon fonctionnement du système bancaire et d'assurer en effet la sécurité de la clientèle. Nous avons essayé d'appliquer ces notions théoriques dans un cas pratique, qui traite la position de liquidité de la CNEP Banque en 2016, et à partir des résultats obtenus, on a constaté l'existence d'une surliquidité sur toutes les périodes d'analyses.
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