Résumé :
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Face à l'échec de toutes les tentatives de mise à niveau de l'entreprise algérienne, une première solution consiste à demeurer vigilant sur l'approche à adopter. Nous ne sommes pas à notre premier essai. Alors que les programmes de mise à niveau lancés jusqu'à présent s'intéressent au perfectionnement des textes et des procédures de fonctionnement, nous proposons dans le cadre de cette thèse d'aller vers une nouvelle méthodologie. De ce fait, notre hypothèse part du principe que nous ne pouvons jamais atteindre l'objectif de compétitivité que si nous nous intéressons à la mise à niveau des deux autres acteurs impliqués dans le processus ; en l'occurrence les institutions de pilotage et d'appui, mais aussi les bureaux d'études et de conseil. Pour ce faire, nous insistons sur l'urgence d'améliorer la qualité de l'environnement : par l'amélioration d'accès au financement, l'amélioration des conditions de création d'entreprises (stimulation de la concurrence), la résolution des problèmes de bureaucratie et l'amélioration du travail sur le terrain des bureaux chargés de l'accompagnement. Ces conditions une fois remplies, l'amélioration des performances va systématiquement devenir une action volontaire et relèvera de l'initiative personnelle des entreprises, par le déclenchement de ce que nous appelons dans cette thèse d'une culture interne d'auto-mise à niveau.
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