Résumé :
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L'univers repose sur le chaos et l'harmonie, et l'homme lui-même est marqué par cette ambivalence, puisque sa vie entière est vouée à supprimer le premier et à tendre vers la seconde. Il a peur de tout ce qu'il ne maîtrise pas, et l'existence du hasard est la source d'une de ses plus grandes angoisses. L'assurance, qui permet au moins d'en neutraliser les effets, apparaît aujourd'hui comme la meilleure invention de lutte contre l'incertitude. La découverte d'un remède miraculeux au mal commun de l'humanité entraîne naturellement la tentation de l'exploiter à l'infini... mais aussi d'en explorer les limites. Tel est l'ambitieux projet de cet ouvrage, qui propose un dessin du domaine de l'assurance, circonscrit à la fois par une limite objective liée à des contraintes morales aussi bien que techniques, et une limite subjective dépendante de la volonté des parties. L'auteur s'attache à définir et à commenter ces limites, au regard du droit, de la technique assurantielle et de la morale. Au-delà de l'analyse du mécanisme et des nations essentielles de l'assurance, l'ouvrage montre celle-ci sous un jour rare en insistant sur l'originalité et la beauté de l'institution, fondée sur l'idée de mettre fin à l'insécurité de chacun en utilisant le groupe et constamment tiraillée entre la satisfaction du besoin de sécurité de chaque assuré et la protection de la mutualité que représente l'assureur. Une formidable source de connaissances et de réflexion à l'attention des professionnels de l'assurance, des juristes et des étudiants ! Cet ouvrage est issu d'une thèse universitaire ayant obtenu le prix 2000 de l'Association des Juristes d'Assurance et de Réassurance (AJAR).
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